Compagnie Le Souffleur de verre

Le Roi nu

Schwartz

Affiches

Schwartz Le Roi nu

Irrévérence joyeuse, critique acerbe aux allures de conte pour enfant, la pièce d’Evgueni Schwartz – interdite sous Staline – reste un bijou d’humour et de modernité. Pour l’affiche, il fallait y intégrer plusieurs éléments : la farce (parfois épaisse), le conte, l’aspect « tout public » ou plus exactement « multicouches » lié aux nombreux niveaux de lectures possibles.

Un détail d’une gravure de Marot sert de fond et dit le contexte précieux de cour royale. Une silhouette disgracieuse et dont la tête est (déjà) coupée rappelle les portraits de Louis XIV ou de Napoléon III. Le titre du spectacle est presque déjà un récit. Il est un début d’histoire. Et l’enjeu de l’affiche était d’aller dans le même sens : annoncer, commencer. Ainsi, une couronne judicieusement posée promet un spectacle où la drôlerie le dispute à l’acidité, mais dans lequel petits et grands peuvent se retrouver et s’amuser, le temps d’une pièce.